Détentrice d’un doctorat à la Sorbonne et d’un PhD en Sciences humaines et sociales obtenu au Canada, Sabine Choquet est chercheuse, auteure et consultante sur la question du multiculturalisme, de l’interculturalisme et de la radicalisation. Elle s’intéresse aux modèles politiques de gestion de l’immigration et de la diversité dans une perspective comparée entre plusieurs pays. Ses terrains d’étude privilégiés sont l’Union européenne, le Canada, la Suisse, l’Afrique, Brésil, la Malaisie et le Liban.  En 2014, elle est devenue chercheuse permanente au Centre de recherche en immigration, ethnicité et citoyenneté (CRIEC) à l’Université du Québec à Montréal, après avoir été durant deux années chercheuse associée au CEVIPOF (Sciences Po, Paris). Elle est également chercheuse associée à l’Observatoire des radicalisations et membre de l’Observatoire international de la sortie de la violence.  Détentrice de la bourse d’excellence Marie Curie pour chercheur confirmé, elle a reçu plusieurs prix de recherche internationaux.

Elle a effectué plusieurs missions de consultation auprès des organisations politiques nationales et internationales sur la question de l’immigration, des programmes de déradicalisation, du communautarisme et de la gestion de la diversité culturelle et religieuse. Elle intervient en outre dans plusieurs grandes écoles sur les questions du multiculturalisme, de l’interculturalisme, de l’intégration, des différents modèles politiques de gestion de la diversité ou encore sur le décryptage des grandes questions de l’actualité politique.

Elle a toujours allié la recherche à une approche de terrain. Durant sa thèse menée en philosophie politique, elle a passé plusieurs années au Canada où elle a étudié les programmes politiques s’adressant aux minorités issues de l’immigration. Par la suite, elle a travaillé au Brésil durant plusieurs mois sur les représentations métisses de l’identité nationale et la condition des communautés culturelles. Elle a rejoint une petite équipe de recherche à l’Assemblée nationale où elle a travaillé sur des solutions politiques innovantes pour faire face aux problèmes liés à l’endettement, l’intégration et l’immigration. Elle a aussi travaillé en tant que chargée de recherche à l’UNESCO sur la thématique de l’intégration régionale en Afrique de l’Ouest. Ses nombreux séjours de recherche à l’étranger, couplés à sa formation interdisciplinaire en philosophie, sociologie et sciences politiques, lui ont permis d’acquérir une excellente connaissance des pays qu’elle étudie aujourd’hui sous l’angle de l’anthropologie politique.